Une centaine de civils ont été tués le 6 novembre 2023, dans le village de Zaongo, à une trentaine de kilomètres au nord de Boulsa, dans la région du Centre-Nord. Un bilan provisoire, qui pourrait s’alourdir.

Des femmes et des enfants font partie des victimes de ce massacre perpétré dans ce village du Centre-Nord. L’identité de ses auteurs reste inconnue. Mais plusieurs hypothèses circulent. Si des sources militaires jointes par Jeune Afrique pointent la responsabilité de « terroristes », d’autres pensent que cette tuerie a été opérée par des militaires et/ou des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), leurs supplétifs civils.

Les tueurs ont été sans pitié pour les villageois 

Selon une source sécuritaire, le village de Zaongo aurait été pris pour cible car ses habitants à l’inverse des villages voisins – refusaient de mettre en place des VDP. Ils se seraient alors retrouvés accusés de complicité avec les jihadistes. Certaines des images qui circulent sont insoutenables, montrant les corps sans vie de femmes et d’enfants, parfois de nourrissons. 

Le village de Zaongo est située dans la zone de transit de jihadistes liés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe) entre le Nord et l’Est.

 

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